La Couleur de l'âme des Anges de Sophie Audouin-Mamikonian

La Couleur de l'âme des Anges de Sophie Audouin-Mamikonian

Robert Laffont (Collection R.),
2012, p. 448
Première Publication : 2012

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Résumé de la quatrième de couverture aux éditions Laffont:

Jeremy, jeune homme de 23 ans, est sauvagement assassiné. En devenant un Ange, il réalise que la lutte pour survivre n'est pas terminée et qu'il peut aussi mourir dans ce nouvel univers. En effet, pour ne pas disparaître, tout Ange doit se nourrir de sentiments humains. Et Jeremy va bientôt découvrir avec effroi qu'il doit même les provoquer ! Provoquer la haine, l'amour, la joie, la tristesse, la peur, la compassion... Seules les émotions fortes peuvent rassasier les Anges, colorant leur peau en bleu pour les émotions positives, en rouge pour les négatives. Recherchant la raison pour laquelle il a été tué, Jeremy piste alors Allison, une vivante de 20 ans, témoin involontaire de son exécution. À force de côtoyer, jour et nuit, la ravissante et naïve jeune fille, il finit par en tomber follement amoureux. Mais l'assassin de Jeremy cherche à supprimer à tout prix ce témoin indésirable... Alors que des Anges se liguent aussi contre lui, Jeremy parviendra-t-il à sauver Allison ? Sera-t-il capable de sacrifier ses sentiments et de vivre à jamais séparé d'elle ?

   Premier bon point pour ce roman, un titre et une couverture qui accrochent, sans compter le nom de l’auteur qui n’est pas sans rappeler de bons souvenirs livresques aux lecteurs de Tara Duncan, héroïne fantastique que bon nombre de critiques se sont empresser de qualifiée de « petite sœur française d’Harry Potter ».

   Bien souvent, le problème que l’on rencontre quand on commence un livre, c’est de rentrer dedans. Ici, pas de soucis, dès les premières pages l’auteur nous embarque dans les aventures d’un jeune homme peu ordinaire, puisqu’il meurt décapité devenant alors, un ange.  Avant d’être un ectoplasme Jeremy n’avais déjà rien d’un Monsieur tout le monde puisqu’à 23 ans seulement, il était déjà un magna des finances, parti de France pour faire ses études aux Etats-Unis, c’est son grand-père qui fera son éducation, de manières parfois peu orthodoxe. Talentueux sur terre, le héros le sera aussi sous sa nouvelle forme. Epaulé par des anciens, il domptera étrangement vite son nouvel univers, de quoi exciter la curiosité de certains.

   Jeremy est décrit comme beau, intelligent, sympathique et drôle. Que vouloir de plus ? Il a tout du héros, et c’est bien dommage car on peine à s’attacher à lui. C’est à ses côtés que nous parcourons ce récit à la troisième personne, à travers un narrateur qui est donc externe. Comme convenue, l’auteur nous offre une histoire d’amour, c’est là qu’intervient le personnage d’Allison, jeune étudiante de 20 ans, elle aussi : belle, intelligente, sympathique et drôle. Pfiou, et le piment la dedans ?? (Caligula ah ah ah !!) Les jeux sont faits d’avance, et pourtant, personnellement j’y ai cru, je ne m’attendais pas à ce qu’Allison passe elle aussi du côté des mangeurs de Brume aussi rapidement. J’imaginais déjà la longue lutte du nouvel ange pour se faire comprendre de sa belle, pour apparaitre à ses yeux. Et non…    

    Si cette romance m’a semblé trop facile et attendue, je ne doute pas qu’elle plaise et fonctionne avec un public adolescent, auquel est d’ailleurs destinée cette saga comme l’indique la quatrième de couverture. Certaines étant même quelque peu osées.Chapeau bas tout de même à l’auteur, qui nous comble de rebondissements et de révélations inattendues, sans quoi, on ne passerait certainement pas les cent premières pages. Sophie Audouin-Mamikonian parvient à nous transporter dans un univers hors du commun, comme elle l’a déjà fait dans ses précédentes sagas (Tara Duncan et Indiana Teller). Elle justifie son choix à la fin du roman, c’est autour du tableau de Jean Fouquet, la Vierge à l’enfant entouré d’anges ; Que l’auteur aurait construit le monde dans lequel évoluent les anges, un monde parallèle au nôtre avec son Histoire, ses codes, ses « habitants », sa raison d’être et c’est non seulement très original mais également parfaitement pensé…

Elle ne se contente pas d’introduire les éléments importants de sa trilogie tels que l’univers ou les personnages, mais offre également des énigmes à résoudre. Se trame en effet un véritable enquête autour de la mort de Jeremy, à laquelle vont venir s’ajouter des éléments inattendus. Qui bien qu’ils m’aient surprise, tombent parfois un peu comme un cheveu sur la soupe. En outre, ce premier tome possède une vraie fin et se suffit à lui-même. Bien sûr, une suite est annoncée (et attendue impatiemment) mais le lecteur a assez d’éléments de réponse ici pour ne pas être frustré de devoir attendre la suite ; et ça c’est vraiment appréciable ! (Attention spoiler !!) Au fils des pages, on croise des personnages non moins illustres qu’Albert Einstein ou Méphistophélès.

 

Ma note : ♥♥♥♥/♥♥♥♥♥

Saga Tara Duncan, tomes 1 à 10 :

Tara Duncan, tome 01 : Les Sortceliers         

Tara Duncan, tome 02 : Le livre interdit        

Tara Duncan, tome 03 : Le sceptre maudit  

Tara Duncan, tome 04 : Le Dragon Renégat

Tara Duncan, tome 05 : Le continent interdit            

Tara Duncan, tome 06 : Dans le piège de Magister 

Tara Duncan, tome 07 : L'invasion fantôme

Tara Duncan, tome 08 : L'Impératrice maléfique     

Tara Duncan, tome 09 : Tara Duncan contre la Reine Noire 

Tara Duncan, tome 10 : Dragons contre démons 

Saga Indiana Teller, tomes 1 et 2 :

Indiana Teller, tome 1 : Lune de printemps

Indiana Teller, tome 2 : Lune d'été

Roman : La Danse des Obèses.

 

    

 

 

 

Livre lu en moins de temps qu'il n'en faut pour dire livre et qui rentre donc dans la catégorie "un jour un récit", du challenge lecture proposé par Steam Book.